Croire que l’asthme "c’est dans la tête" est une grave erreur qui amène à considérer que cela va passer tout seul. C’est alors un frein à prendre les bons traitements.
La très grande sensibilité des bronches est sous influence génétique et est entretenue par les facteurs irritants de l’environnement. Les facteurs psychologiques jouent un rôle mineur dans l’asthme qui est surtout une maladie organique. En revanche un asthme mal équilibré ou mal traité peut avoir un retentissement psychologique important.
Chez un enfant asthmatique, les émotions, les stress, peuvent déclencher des crises, parfois violentes chez certains adolescents.
L’asthme a des répercussions sur la vie scolaire et familiale. Ces facteurs psychologiques risquent de diminuer l’observance thérapeutique. Raison de plus pour bien maîtriser l’asthme.